![]() Albanne Laroyennelauréate PJA de la Ville de Lyon
Mes motivations pour l’architecture C’est le dessin qui m’a menée à l’architecture. D’abord les cours du mercredi et les après-midi avec mon oncle Jean. Puis un passage en médecine avec les cours d’anatomie où le dessin est essentiel pour comprendre. L’anatomie justement que je représentais ensuite avec plus créativité pendant les cours de modèle vivant en école d’art. Enfin, l’architecture, d’intérieur d’abord, puis l’architecture tout court et enfin celle patrimoine ont donné un sens à mon intérêt pour le dessin. Les moments forts des études d’architecture Ce sont mes doutes qui ont rythmé mes études d’architecture. Ceux des autres aussi, qui m’ont fait penser aux problèmes que je ne m’étais pas posés. Ce sont précisément ces doutes, ces questions qui m’ont fait avancer. Choisir un sujet plutôt qu’un autre ? Choisir un site plutôt qu’un autre ? S’orienter comme ceci ou comme cela ? Le nord c’est le nouveau sud ? Qu’est-ce que tu veux dire avec ton dessin ? Quelle est la matérialité du projet ? D’ailleurs ce dessin à la main ou à l’ordi ? Quelles sont tes inspirations ? Est-ce que je privilégie le pratique à l’esthétique ? Est-ce que je ne pourrais pas faire les deux ? Est-ce que ce n’est pas justement ça mon métier ? Où est le nord ? On fait une charrette ? Si je re-dessinais tout ? Et pourquoi pas ? Mon projet de fin d’études et mon mémoire Le crayon est l’outil essentiel de l’architecte à mon sens. Pour étudier le patrimoine il devient indispensable. Les effets du temps aussi sont mieux capturés par la liberté et le naturel d’un dessin sur le papier. Le travail en maquette complète les représentations graphiques et apparaît toujours aussi indispensable pour se rendre compte des “volumes sous la lumière”. Ces méthodes-là, se perdent de plus en plus, c’est dommage parce qu’au-delà de leur esthétique sensible, elles sont efficaces et je me suis attachée à les mettre en pratique pendant cette dernière année d’étude. Au travers du mémoire et du projet de fin d’étude, je vous propose d’éclairer les heures sombres de la Catalogne, pendant la Guerre Civile. Entre les refuges anti-aériens dans le sol et une base anti-aérienne dans le ciel de Barcelone. Un héritage sensible du 20e siècle, paradoxal, séparé par la ville et qui pourtant l’a sauvée. Et après ? En intégrant l’équipe de l’agence Architekt-on sous la direction de Mickaël Chaix en septembre 2024, je me forme à la profession dans le domaine du patrimoine. Par la suite, je souhaite intégrer l’école de Chaillot pour obtenir un Diplôme de spécialisation et d’approfondissement (mention architecture et patrimoine). «Surtout fais un métier qui te plaît», voilà le principal conseil de mes parents. Aujourd’hui, je l’apprends encore ce métier mais il me plaît déjà depuis longtemps même avec les doutes, les charrettes, les efforts. Alors devenir architecte du patrimoine? Avoir une agence? Dessiner, réparer et construire? Pourquoi pas? |