Louis Chamayou
lauréat PJA de la Ville de Lyon
Mes motivations pour l’architecture
Si l’on définit l’architecture par l’art de ménager le monde autour de soi, de le transformer afin d’accueillir la vie sous toutes ses formes, alors j’imagine que c’est depuis mes premiers pas émerveillés dans le monde que je cultive cette joie de fabriquer l’espace. C’est l’observation des fourmis et des oiseaux, la recherche de l’équilibre entre deux pierres dans un torrent ou bien la volonté de bâtir cette cabane qui anime encore aujourd’hui mon regard et mon trait.
Les moments forts des études d’architecture
Les ateliers de projet ont été essentiels à mon apprentissage, affinant ma pensée critique, ma capacité à défendre mes idées, à collaborer et à affirmer ma posture. Mais les moments les plus marquants de mes études ont été ceux où l’entraide entre camarades a permis de surmonter les défis. Ces ateliers n’étaient pas seulement des espaces de construction, mais de co-création collective, où chaque idée et chaque échange nourrissaient le projet. J’ai appris que c’est dans l’échange et la complémentarité des forces que les projets prennent véritablement vie.
Mon projet de fin d’études et mon mémoire
Mon projet de fin d’études m’a permis d’explorer la résilience territoriale à travers une approche sobre et responsable. J’y ai mis en œuvre des principes de réemploi, travaillant à l’échelle du paysage. Mon mémoire portait sur l’utilisation du béton armé sous forme de blocs maçonnés, visant à concevoir des territoires sobres et résilients avec un métabolisme circulaire en réutilisant les futures ruines de l’architecture moderne. Ces travaux ont renforcé ma capacité d’analyse, structuré mon approche et affiné mon positionnement en tant que jeune architecte engagé.
Et après ?
Je souhaite co-fonder une agence avec le collectif de camarades rencontrés à l’ENSAL, une structure pluridisciplinaire dédiée à explorer de nouvelles façons de concevoir des projets, où responsabilité et pragmatisme se mettent au service du vivant. Mon objectif est de développer une architecture engagée, sobre et profondément ancrée dans les territoires. Travailler au sein d’un collectif centré sur les enjeux environnementaux et sociaux me permettrait de continuer à expérimenter le réemploi, la résilience et des formats de projet plus ouverts et collaboratifs.