Noémie Valente

La France accuse un retard en matière pédagogique et architecturale. Les générations ont évolué et les espaces scolaires doivent répondre à de nouvelles attentes. C’est pourquoi plusieurs recherches sont effectuées dans le monde pour repenser la forme scolaire afin qu’elle corresponde davantage aux enfants d’aujourd’hui. Celles-ci proposent de nombreux dispositifs spatiaux susceptibles de favoriser l’épanouissement et la réussite des élèves. Elles recommandent par exemple que la salle de classe offre une variété d’opportunités selon les modes d’apprentissages. Pour cela, elle doit être modulable et s’adapter aux différentes activités proposées. Cependant trois quarts des écoles primaires datent des années soixante-dix et rencontrent des difficultés à s’adapter à ces changements car la plupart d’entre elles sont désuètes et nécessitent une réhabilitation. Ainsi, dans quelles mesures peut-on favoriser le bien-être de l’enfant avec la contrainte de l’existant ? Comment appliquer dans l’existant des espaces pédagogiques théoriques ? Nous avons acquis des savoirs en tant que chercheurs que nous souhaitions appliquer en tant que praticiennes dans notre projet de fin d’étude qui porte sur la réhabilitation d’une école primaire en milieu rural. Aujourd’hui, dans le cadre de la mention recherche, nous nous proposons de rendre compte de notre expérience et d’analyser nos choix de conception. L’objectif étant d’observer la transmission des connaissances théoriques et leur application pratique.

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