Florian Mathie

Good bye, Lenin !

Entre effacement idéologique et continuité historique, la question du passé socialiste à Berlin-Est

En 1945, Berlin, la capitale déchue du Reich, est en ruines. La République démocratique allemande va proclamer Berlin-Est, capitale, et faire de la création de nouveaux lieux de pouvoir et de monumentalité une priorité dans sa quête d'affirmation nationale.

La reconstruction, initialement subordonnée aux consignes des architectes et urbanistes soviétiques, va petit à petit s'en détacher et développer un caractère national.

Mais la chute du Mur de Berlin en 1989 suivie de la réunification allemande vont rebattre les cartes. La question du traitement du passé socialiste dans la ville réunifiée va être au cœur de grands débats dans le milieu de l'architecture. Détruire pour effacer et oublier, ou bien maintenir la mémoire d'une époque révolue ? Dénoncer le régime socialiste pour sa répression ou bien adopter une posture plus neutre et plus axée sur le vécu des habitants de l'Est ? Good bye, Lenin ! s'intéresse ainsi au rôle de l'architecture et à son instrumentalisation.

Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM HTC

DIRECTEUR D'ÉTUDES

Alessandro Panzeri