La pluie comme archétype renverse le rapport à la pluie, faisant l'hypothèse que l'architecture nous aurait éloignée d'elle. Or les pluies semblent appartenir aux mondes terrestre et céleste.
L'œuvre de Kazuo Shinohara, la maison Tanikawa, est au cœur de la recherche.
La vulnérabilité apparaît comme une condition à la production d'une architecture qui dialogue avec les éléments. Le geste de Shinohara, est analysé comme une réponse aux pluies. Le toit constitue une figure frontalière aux pluies, face au ciel et tournant le dos à la terre.
La gouttière demeure l'élément d'éloignement de la pluie. Emerge alors une synthèse avec le récit qui construit un imaginaire, la notion de plateforme identifiée comme une superposition de plans reliant le ciel et la terre, l'expérience élémentaire, rendue possible par le principe de continuité spatiale. La mention recherche questionne la représentation.
Parmi les documents graphiques mobilisés, la prépondérance de la coupe (représentation verticale du monde) entre en conflit avec un discours qui se veut horizontal (le plan).
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM GEOARCH
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Luna D'Emilio