Aymeric Boyaud

La réversibilité architecturale comme réponse à l'obsolescence

Étude des villages olympiques de Londres 2012 et Paris 2024

Le contexte des Jeux Olympiques interroge quant à l'héritage laissé une fois l'événement passé. Pourtant, les villages olympiques des éditions de Londres 2012 et Paris 2024 mettent en avant une alternative supposée durable : celle de la réversibilité. Acte de transformation anticipée dès la conception, la réversibilité doit opérer dès le départ des athlètes. Plusieurs projets d'immeubles sont étudiés à partir d'éléments graphiques (plans, coupes), puis comparés dans une grille d'analyse selon sept critères de réversibilité énoncés par Patrick Rubin. Ces critères morphologiques, spatiaux et structurels définissent l'expression de l'architecture réversible et témoignent de sa pluralité. Le type de programme projeté en phase post-olympique ou encore le système constructif en sont des exemples déterminants. Entre mutabilité et flexibilité, planification et innovation, la réversibilité appelle à ce que les architectes s'y intéressent et l'expérimentent, notamment pour répondre aux besoins de la ville de demain.

Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM A2RES

DIRECTRICE D'ÉTUDES

Mélanie Meynier