Principale ville portuaire de Lesbos, Mytilène est une frontière pour la Grèce et pour l’Europe avec la Turquie. Depuis 2015, des milliers de réfugiés affluent chaque année. L’installation du camp de Kara Tepe au nord de l’île, la centrale électrique et les inondations sont des inhibiteurs d’attractivité et ont plongé le nord de la ville dans une situation d’abandon. Le projet urbain tente de considérer trois espaces abandonnés en laboratoires d’intégration proposant des espaces de travail, des hébergements et des lieux publics qui placent le réfugié au rang d’usager-citoyen. La transformation s’opère en respectant la trame urbaine existante et les modes constructifs locaux afin de valoriser le patrimoine bâti. La réhabilitation des ruines de l’usine de Kalamari, productrice de farine permet de créer une nouvelle centralité aux limites de la ville. Autrefois fermée, elle devient un espace ouvert grâce à la création de grands domaines publics. Elle réconcilie le territoire avec le phénomène migratoire.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES PAYSAGES HABITÉS : ARCHITECTURES EN SITUATION
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Nune Chilingaryan
ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
Manuel Appert, Marc Bigarnet, Christophe Boyadjian, Julie Cattant, Nune Chilingaryan, Laurent Mayoud, Yan Olivarès
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Manuel Appert, Caroline Barrès, Marc Bigarnet, Christophe Boyadjian, Joan Casanelles, Julie Cattant, Nune Chilingarian, Benoît Crépet, Roberto D’arienzo, Théo Fort-Jacques, Pierre Gras, Céline Gris, Stéphane Lièvre, David Marcillon, Jean-Baptiste Marie, Laurent Mayoud, Félix Médina, Yan Olivarès, Dominique Vigier