En France, la problématique du mal-logement touche quatre millions de personnes. En s’intéressant à la population la plus exposée, on se rend compte que les personnes seules, les familles monoparentales ou les aînés sont les catégories les plus touchées et, parmi celles-ci, les femmes sont surreprésentées. Si elles sont les plus atteintes par le logement indigne, les femmes sont aussi discriminées en ville. Le territoire est le reflet de normes sociales de genre qui perpétuent une ségrégation sexuée des espaces et entraînent des “inégalités au sein de l’espace public” (Baumann, 2019). À l’heure où les revendications féministes se bousculent, il paraît primordial de s’interroger sur l’inscription du genre dans la société et dans les projets d’architecture et d’urbanisme. C’est à travers l’étude du quartier de Belsunce, situé dans le centre-ville de Marseille que sera vu comment s’expriment ces problématiques du logement à l’espace public.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM PHAS
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Théo Fort-Jacques