La plaine orientale a longtemps été un territoire répulsif pour les populations de la Corse. Maladies, invasions successives ont contraint les habitants à se réfugier dans les montagnes, laissant la plaine à des usages purement agricoles. La société corse s’est alors construite dans un rapport de mobilité verticale entre plaine et montagne. La fin de la Seconde Guerre mondiale marque un tournant dans les modes d’habiter des populations, qui viennent s’installer sur les littoraux, donnant lieu à une urbanisation rapide et anarchique. Peu de recherches s’intéressent à l’aménagement des territoires récent de basse altitude et particulièrement de la plaine, où se concentre pourtant aujourd’hui la majeure partie de la population de l’île. L’étude se porte alors sur la compréhension des processus de mobilités historique du territoire, son rapport au paysage et à ses ressources pour réinventer l’identité de la ville de la plaine orientale ; pour renouer des liens avec son environnement local, qu’il soit urbain, naturel ou agricole.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM PHAS
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Nune Chilingaryan