Lou Gargadennec

Le phénomène de submersion marine aux conséquences lentes, mais dévastatrices poussent les architectes à trouver de nouvelles manières d’aménager les littoraux. Le territoire camarguais apparaît comme l’un des plus touchés. Il devrait, d’ici 2100, avoir disparu à hauteur de 70 % selon les données les plus récentes parues dans le rapport du GIEC. La submersion marine est vue aujourd’hui comme un danger, qui ne peut que repousser l’homme vers I’intérieur des terres, abandonnant cet équiIibre qu’iI a construit avec Ia terre. Ce travaiI vise donc à définir dans quelle mesure le projet d’architecture peut-il apporter des réponses concrètes, pour accompagner les habitants et transformer leur rapport à l’eau. Le temps de la mise à distance des éléments naturels tend aujourd’hui à s’estomper et encourage les à imaginer de nouveaux rapports entre l’architecture et les phénomènes climatiques extrêmes ? À travers ce questionnement, le terme de “résilience” tend à trouver un nouveau sens, plus architectural.