Les particularités sensorielles des personnes avec autisme rendent leur appréhension du monde et de l’espace différente de celle des non-autistes. Plusieurs travaux s’accordent à dire que l’adaptation de l’espace se traduit à la fois par le contexte bâti ou encore par la morphologie de l’espace – telle que l’échelle, les volumes, les hauteurs, les formes, les dimensions –, et par des facteurs d’ambiance comme la lumière, l’acoustique, les couleurs, les matériaux, les odeurs. Il s’agit alors de parvenir à intégrer cette perception atypique lors du processus de conception. La recherche consiste en une réflexion méthodologique portant sur la création d’un catalogue raisonné sur les dispositifs hypostimulants, qui à la fois serve d’outil d’aide à la décision pour les soignants et d’outil d’aide à la conception pour les architectes. À travers ce travail, il est question de diffuser la connaissance sur l’autisme et des adaptations spatiales qu’il requiert, afin de favoriser pleinement l’inclusion de ces personnes dans la société, à travers une conception adaptée du cadre de vie.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM EXCO
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Stephan Courteix