Le corps prend une place prépondérante dans l’espace architectural. En effet, l’un et l’autre interagissent ensemble. L’objectif de cette étude est ainsi de comprendre de quelle manière les limites présentes dans l’espace habité vont exercer une influence, qu’elle soit physique ou psychique sur le corps humain. C’est en croisant des textes théoriques avec des œuvres architecturales et artistiques qu’il est possible de dresser un parallèle avec le stage recherche effectué cette année. La méthodologie appliquée ici se fonde sur une analyse croisée, qui permet ainsi d’explorer différentes approches de la notion de limite. Elle permet à l’individu de s’approprier ou non un espace. À la notion d’appropriation est associée celle d’intimité. La recherche est mise en perspective le confinement. Au prime abord les limites peuvent être perçues comme un élément contraignant pour le corps, puis qu’elles présentent une dualité beaucoup plus complexe, mêlant angoisse et désir. Cette étude, permet ainsi de penser l’architecture en prenant comme point de référence les ressentis corporels.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM A2RES
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Chantal Dugave