Au-delà de la création d’espace, la couleur travaille des mises en mouvement, autant physiques qu’imaginaires. Cet élément, intangible et immatériel semble parfois disparaître dans l’invisible du quotidien. La méthodologie mêle théories, études et expérimentations. Le travail articule les conjonctions entre la théorie de la couleur, les théories du care, des expériences de stage, le Pavillon de la Paix à Montréal et une œuvre d’Ettorre Spalletti. La rencontre de la couleur avec le soin et les théories du care ouvre une dimension invisible et imaginaire au travail de l’espace. La couleur apparaît comme un élément actif qui génère une mise en mouvement, physique et imaginaire, dans l’espace. Les phénomènes qu’elle génère sont étroitement liés aux ressentis, aux émotions des personnes. Tadao Ando introduit la notion de paysage intérieur, un principe qui décrit la façon dont on vit, depuis l’intérieur de soi-même, l’espace dans lequel on se trouve. C’est une rencontre entre la perception, l’imagination et la personne.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM A2RES
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Chantal Dugave