En 2014 était votée la loi ALUR, légitimant les coopératives habitantes ainsi que les sociétés d’autopromotion. Depuis, l’habitat participatif a ouvert une nouvelle voie pour la production du logement en France. Souvent reléguée parmi les “acteurs professionnels de la construction”, la place de l’architecte est assez négligée. Le mouvement, qui s’est construit sur la base de communautés remettant en question les institutions et le fonctionnement de la société capitaliste et individualiste, a aussi poussé à revoir les rapports entre les acteurs du logement. Se sont ainsi développés des projets en co-conception avec des architectes engagés, à mi-chemin entre militantisme et cadre professionnel classique. Le cohabitat permet une revalorisation de la pratique et du savoir-faire des architectes, poussés à concevoir des projets toujours plus spécifiques et qualitatifs. Alors que les dernières Rencontres nationales et de l’habitat participatif se sont tenues à Lyon en 2021, il paraît logique de poursuivre par l’étude des projets sur la métropole lyonnaise : le Village Vertical, projet pilote mené par Habicoop, la coopérative Chamarel, la Gargousse, et le Groupe du 4 mars sont les projets supports de réflexion du mémoire.
Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM A2RES
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Denyse Rodriguez-Tomé