La lumière perce à travers sa peau trouée. La moisissure pousse le long de ses canalisations. La Meuse coule le long de ses murs, et le soleil tape sur sa façade blanche mouchetée d’éclats de béton tombés avec le temps, et les intempéries. Les couleurs se mélangent et étrangement, elle prend vie. L’usine Deville à Charleville-Mézières est abandonnée depuis 2016. Construite dès 1876, elle témoigne de l’âge d’or de l’ère industrielle, qui vit naître un essor de l’industrie métallurgique dans les Ardennes. Élément emblématique du patrimoine carolo-macérien, elle trône à quelques pas du centre-ville. Une partie de l’usine va être démolie, mais les anciens grands magasins d’entreposition, construits en 1923, vont être conservés. C’est sur cette partie du site que se porte le projet. L’objectif est de faire renaître dans la structure tramée de l’usine Deville une nouvelle activité durable et porteuse d’espoir, inscrite dans son écosystème urbain. Delirious Deville, comme une renaissance qui s’inspire du vivant. Delirious Deville : une folie dans l’existant.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURES LATÉRALES THÉORISÉES
DIRECTEUR D'ÉTUDES
William Vassal
ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
Jean Louis Bouchard, Fabrice Cavaillé, Gilles Desèvedavy, Sandra Fiori, Théo Fort-Jacques, Céline Gris, William Hayet, Kevin Jacquot, Hervé Lequay, Félix Médina, Serge Monnot, Alain Paris, William Vassal
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Olivier Balaÿ, Églantine Bigot-Doll,Jean Louis Bouchard, Laurent Boutin-Neveu, Fabrice Cavaillé, Céline Gris, Marie Clément, Gilles Desèvedavy, Antonin Fabbri, Marie-Hélène Fabre, Guillaume Faburel, Sandra Fiori, Théo Fort-Jacques, Mathias Gervais De Lafond, François Guena, William Hayet, Yannick Hoffert, Yohann Hubert, Kevin Jacquot, Frank Le Bail, Hervé Lequay, Ali Limam, Philippe Liotard, Élodie Mas, Felix Médina, Estelle Morlé, Alain Paris, Marcel Ruchon, William Vassal.