Où se situe la limite du réel et où commence la part fictionnelle de l’architecture? En effet, avant d’être construite, le propre de l’architecture est de proposer un « produit de l’imagination qui n’a pas de modèle complet dans la réalité », par le biais de la représentation de projet. Aussi, l’architecture en tant que telle, est dotée d’une pluralité de modes d’existence. Ces modes d’existence l’ancrent-elle différemment dans le réel? Pareillement, quels degrés de réel peut-on retrouver dans des projets d’architecture? Cette recherche précise qu’il n’existe pas un univers, mais des plurivers, au sens entendu par Jean-Martin Clet : En déconstruisant l’idée du monde comme “cosmos”, et d’une nature unique sentiment de vivre «la fin du monde» n’est pas interprété selon le philosophe sur un ton apocalyptique. Au contraire, c’est la chance d’ouverture sur une pluralité de mondes, habités par des humains et de non humains qui devront inventer de nouvelles formes de coexistence.
Mémoire de mention recherche ALT
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Serge Monnot