La commune de Guillestre, située sur un plateau devenu agricole sur les bords de la haute Durance, est une métonymie du développement urbain des vallées. Les sols urbanisés ont été décuplés. L’élément catalyseur fut bien sûr l’essor des stations de ski. Depuis 1965, la population guillestrine a été multipliée par 1,5 et la surface urbanisée par 8,4. La problématique est celle d’un partage raisonné du territoire, qui n’induit pas de cloisonner les sols entre touristes, habitants, résidents secondaires et agriculteurs, mais plutôt de générer des imbrications cohérentes, autour de communs. Le projet s’inscrit dans l’ère actuelle de revalorisation de la ruralité, avec les acteurs locaux qui ont été interrogés, le passé urbain et économique de Guillestre, mais également les modes de vie habitants et les matériaux issus du sol de la commune. L’axe structurant suit un tracé urbain et économique historique autour de l’agriculture et de l’eau. Il se matérialise en son extrémité Sud (atelier de transformation), Nord (bâtiments communaux agricoles), et en son centre (pépinière et halle).
Mémoire de mention recherche AMTH
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Manuel Appert