Depuis plusieurs décennies déjà, les paysages font état d’un phénomène d’érosion territoriale privant les lieux de tout épaississement potentiel. Cependant la ressource peut être envisagée comme le protagoniste majeur de la revalorisation du lieu, par son rôle fondamental dans le processus transformatif du territoire et son caractère décisif au regard des équilibres écosystémiques. Au nord de la métropole lyonnaise, l’eau et la terre sont des éléments indéniables dans la caractérisation des lieux, marqueurs du paysage de la Dombes par la présence d’étangs artificiels et d’architectures paysannes en terre crue. C’est à travers l’étude de la Dombes, zone humide rurale essentielle au maintien et à la gestion des écosystèmes dans la région lyonnaise, que nous pouvons interroger la conscience du milieu dans sa capacité à reconnaître les particularités mésologiques, et ainsi soutenir la construction d’un territoire homéostatique.
Mémoire de mention recherche ALT
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Yan Olivarès