L’architecture sportive connaît, depuis sa réapparition au milieu du 19e siècle, un succès grâce à l’engouement autour de la culture universelle du sport. Néanmoins, depuis quelques années, émerge une réflexion autour d’une nouvelle typologie adaptée aux enjeux contemporains. À travers une insertion urbaine plus cohérente, une mutabilité plus convaincante ou une médiatisation encore plus présente, le stade pourrait voir ses fondamentaux bouleversés. Rémy Fière s’intéresse notamment à quelques-uns de ces concepts dès 1995 : « Quel public demain ? Aujourd’hui encore, le sport spectacle attire les foules. En sera-t-il toujours ainsi ? On a beaucoup parlé en Italie du football d’après-demain : stades minuscules (2000 places), télévisions omniprésentes et public qui ne se déplacerait plus. […] Et l’on imagine des joueurs évoluant devant des spectateurs virtuels […] tandis qu’un préposé au son lancerait des bandes enregistrées ». L’auteur envisage un avenir bien différent. D’autres exemples plus récents, tel que le déroulement des play offs NBA accordant l’accès à un public très restreint, contribuent également à un questionnement sur cette architecture symbolique.d
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DIRECTEUR D'ÉTUDES
Manuel Appert