Bonneville, anciennement forte d’une architecture de faubourg enrichie par la rivière l’Arve, est actuellement une ville de passage, avec une rue et une place principale, sans transversalité. L’ancien quartier industriel à l’arrière du centre-ville historique, actuellement délaissé, se caractérise par des vides sans vie. Il vient créer une barrière difficilement franchissable entre le centre-ville et l’Arve. Dans une logique d’expansion urbaine, un grand projet de démolition et de réaménagement urbain est prévu, annihilant l’histoire et oubliant les habitants. La démarche d’Archéologie urbaine s’oppose à ce processus de tabula rasa et à l’homogénéisation urbaine. Il vient habiter les vides enclavés pour s’insérer, tout en conservant l’existant. Le projet crée des connexions et des porosités pour faire tomber les murs qui divisent, tangibles ou non. À l’image d’une archéologie urbaine, il révèle les traces résiduelles de l’évolution du quartier dans le temps, accepte les modifications et vient y glisser ses propres empreintes.
FORMATION INITIALE DOMAINE D’ÉTUDES ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Sidonie Joly
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Stéphan Desgeorges – Nicolas Dubus – Cédric Geeraert – Lise Piquerey – Paul Vincent