La commune de Magland est en prise avec un contexte géologique d’une grande prégnance. La vallée de l’Arve, à cet endroit, est particulièrement resserrée. Ses falaises, ses rochers se font abrupts, presque avançant sur le creux de la vallée. Le centre-bourg de Magland est comprimé contre cette falaise imposante, qui projette une ombre le recouvrant presque entièrement. Si les constructions du centre- bourg lui tournent le dos, le projet cherche à dialoguer avec elle. Libage s’attache à la pente et ouvre un passage vers le bas de la falaise. Confondant ses limites avec celles de la montagne, le projet prétend s’établir, pour les habitants, à une échelle géographique. S’enfonçant dans la montagne, le projet accepte les débordements de la nature sauvage, laissant la pente, de la terre et des éboulis, s’écouler sur son toit. Par son échelle et sa matière qui résonnent avec la montagne, l’architecture fait corps avec le lieu. Elle questionne le rapport à la nature en fragilisant la limite entre l’intérieur et l’extérieur du logement.
FORMATION INITIALE DOMAINE D’ÉTUDES ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Boris Roueff
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Stéphan Desgeorges – Nicolas Dubus – Cédric Geeraert – Lise Piquerey – Paul Vincent