Située sur un plateau devenu agricole sur les bords de la Haute-Durance, la population de Guillestre a été multipliée par 1,5 quand la surface urbanisée a été multipliée par 8,4. Cette explosion urbaine pose question dans des territoires où le sol est une ressource aux limites incompressibles, par la géographie. Le projet s’inscrit dans l’ère actuelle de revalorisation de la ruralité, en s’appuyant sur de nombreux acteurs locaux, sur le passé urbain et économique de la commune, sur les modes de vie des habitants et les matériaux employés. À la recherche de récits et d’identité de la commune et de sa population qui se renouvelle, le projet suit un tracé urbain et économique historique autour de l’agriculture et de l’eau. Il se matérialise en son extrémité sud par un atelier de transformation, au nord avec des bâtiments communaux agricoles, et en son centre avec une pépinière et une halle. À l’échelle de la vallée enfin, et à l’instar d’Embrun ou de L’Argentière, Guillestre réaffirme ses spécificités et renoue avec son sol et ses cours d’eau fondateurs.
FORMATION INITIALE DOMAINE D’ÉTUDES ARCHITECTURE, MÉTROPOLES, TERRITOIRES HABITÉS
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Yan Olivarès
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Manuel Appert – Christophe Boyadjian – Julie Cattant – Caroline Barrès-Coquet – Marc Bigarnet – Nune Chilingarian – Pierre Gras – Jean-Baptiste Marie – Laurent Mayoud – Yan Olivarèsa