L’artificialisation des sols a augmenté de 20 % entre 1992 et 2004 (soit 690 000 hectares) alors que, durant cette période, la population française n’a augmenté que de 7 %. Les mêmes sources indiquent une artificialisation de 56.000 hectares par an entre 2000 et 2004, ce qui correspond globalement à la surface d’un département tous les dix ans. Face à cette artificialisation il semble pertinent d’aborder le faible lien qui existe entre l’urbanisation et la nature et de s’interroger sur le devenir. Souvent dans des écrits scientifiques on est destiné à un futur peu glorieux, car la majorité de la société actuelle a choisi un chemin de consommation et d’anéantissement de l’environnement qui nous protège et qui nous abrite. Pierre Joliot-Curie a dit “Une société qui survit en créant des besoins artificiels pour produire efficacement des biens de consommation inutiles ne paraît pas susceptible de répondre à long terme aux défis posés par les dégradations de notre environnement”.
MÉMOIRE DE MENTION VILLE ET ENVIRONNEMENTS URBAINS DEM AMTH
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Élodie Mas