Emma Vahl

Dans Jozsefvaros, le 8e arrondissement de Budapest, certains quartiers longtemps laissés pour compte apparaissent encore aujourd’hui comme le cœur métropolitain des difficultés sociales, économiques, et concentrent les minorités ethniques. Au cœur de l’arrondissement s’étend sur 56 hectares le cimetière national de Kerepesi, véritable parc funéraire. À l’interface entre le cimetière et la ville, se trouve une vaste zone en déshérence. L’objectif du projet est de requalifier le cimetière sur ses marges afin de considérer le parc funéraire comme un élément fédérateur, en offrant une habitabilité à la lisière de ce site funéraire. Le point de départ du projet réside dans la lecture du paysage, celle d’un jardin clos à l’échelle de la ville, un lieu dédié au silence et à la contemplation. Le projet urbain étend le parc, la structure du lieu et sa poétique, par un travail sur le mur d’enceinte. La question du vide, du hortus conclusus et de la cour sont considérés. Le projet intègre les nouveaux équipements de la métropole et propose des logements et douches publiques.