Avec les crises sanitaires, le champ du virtuel aura largement gagné du terrain. Dans les plus grandes concentrations urbaines, télé-activités et télé-achats sont devenus une norme, réduisant les commerces physiques à grandes enseignes et les bâtiments de service en tout genre. Avec l’essor du transport aérien et la réduction des déplacements, la voiture disparaît alors des centres urbains. Face à ces hyper-virtuels, se développe une tendance à caractère décroissant, les hyper-tangibles portés vers un retour au manuel, à la terre, à l’échange, à la proximité. Dans ce récit de ville prospectif tendent alors de cohabiter ces deux tendances qui se rencontrent sur certains points. Outre leurs attraits respectifs pour toute activité de divertissement, elles partagent la réduction de leurs trajets dans la ville. Ce projet-manifeste questionnant ainsi l’urbain, les notions de lieu, d’identité, de conscience, s’appliquent in fine à penser l’habiter. Plus largement, il permet aussi de questionner la narration comme outil d’une démarche de recherche.
FORMATION INITIALE DOMAINE D’ÉTUDES ARCHITECTURE, MÉTROPOLES, TERRITOIRES HABITÉS
DIRECTRICE D'ÉTUDES
Élodie Mas
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Eric Alonzo – Christophe Boyadjian – Nune Chilingarian – Pierre Gras – Laurent Mayoud – Aude Mermier – Yan Olivarès