Gilles Desèvedavy est architecte praticien, docteur en architecture. Maître de conférences, il enseigne au sein du champ disciplinaire Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine - TPCAU. Il est chercheur au sein de l’unité de recherche LAURe.

Sandra Fiori est urbaniste, titulaire d’un doctorat. Maître de conférences, elle enseigne au sein des champs disciplinaires Villes et territoires – VT et Sciences humaines et sociales pour l’architecture – SHSA. Elle est responsable du laboratoire LAURe (ENSAL et EVS-UMR CNRS 5600).

Le DEM ALT explore les spécificités de la pratique architecturale et du métier d’architecte dans un monde toujours plus rapidement soumis aux mutations économiques, techniques, politiques, sociales et culturelles. Il invite pour cela à s’emparer des alternatives et émergences contemporaines, à interroger l’air du temps, à mettre en question les théories établies, à se nourrir de l’altérité en empruntant aux domaines de l’art, des sciences sociales, de l’innovation, du numérique.

Par delà les thématiques ou les échelles spatiales, le DEM ALT s’appuie avant tout sur une pédagogie maïeutique qui se départit des savoirs surplombants et postule une remise en question des présupposés pour mettre en place et accompagner, sur la base de compétences diverses, les processus adéquats propres à chaque situation. En cela, les enseignements du DEM s’articulent autour de trois principes : l’interdisciplinarité, l’autonomie de pensée et d’action et la verticalité. L’interdisciplinarité enjoint au croisement des démarches et des points de vue et favorise les mises en situations d’apprentissage où l’écoute et l’attention sont primordiales pour apprendre à concevoir avec les autres - maîtres d’ouvrage, usagers, acteurs de la conception -, dans un contexte de complexification des pratiques professionnelles. L’autonomie tire parti des compétences acquises par l’expérience et de la culture propre à chaque étudiant pour l’amener à développer positionnement critique, capacité d’analyse prospective et habileté d’esprit, et ainsi lui permettre de s’adapter aux changements permanents auxquels le confrontera sa future pratique. Enfin, la verticalité, en créant des échanges réguliers entre étudiants de première année et deuxième année de master, vise à favoriser la mise en perspective des connaissances, des recherches et des projets développés au sein du parcours de master, ainsi qu’à les préparer à une « suite » : doctorat, HMONP et/ou emploi.

Sur ces bases, le DEM ALT permet aux étudiants de développer leurs propres sujets d’étude et de projet, et les accompagne dans la construction d’expertises originales et de postures d’architecte singulières.

Le DEM ALT est adossé aux laboratoires de recherche LAURe et MAP-Aria. Les axes de recherches de ces laboratoires construisent les thématiques des enseignements théoriques et des ateliers de projets proposés par le domaine.

L’année de master 2 au sein du DEM ALT démarre en symbiose avec l’année de master 1 ALT/MAAD qui croise principalement trois des entrées thématiques du DEM ALT : « les processus de création », « la mise en récit du projet », « digital thinking ». (processus de concep- tion non déterministes, exploratoires, expérimentaux, (…) par l’hybridation d’outils analogiques et numériques avancés (…) par une archi- tecture autre (…) et résolument engagée (…) dans un processus créatif non linéaire, impliquant fortement l’étudiant dans une démarche de développement de son autonomie et de sa capacité d’innovation). Les étudiants de S9 ne connaissent a priori pas les contenus du S7 ALT et proviennent d’autres DEM ou d’un passage par l’étranger par ERASMUS et ce démarrage en S7 sera une découverte pour eux accompagnant autonomie et innovation et vue d’un écartement (dérangement) individuel. Le S9, s’il démarre en symbiose avec le S7 s’en éloignera peu à peu au rythme de l’étudiant et de sa découverte personnelle d’une posture et d’un avenir (la HMONP, le doctorat et une vie post-étudiante). L’objectif est l’autonomie par le conatus : devenir un être-au-monde d’architecte produisant de la culture.

Jean-Philippe Aubanel – Églantine Bigot-Doll – Jean Louis Bouchard – Laurent Boutin-Neveu – Fabrice Cavaillé – Benoît Contet – Hélène Coussedière – Bastien Couturier – Gilles Desèvedavy – Yvan Detraz – Marie-Hélène Fabre – Sandra Fiori – William Hayet – Yohann Hubert – Marian Janda – Karine Lapray – Hervé Lequay – Ali Limam – Christian Marcot – Antonin Monnier – Suzanne Monnot – Marine Morain – Estelle Morlé – Cécile Regnault – Jana Revedin – William Vassal

Jean-Philippe Aubanel – Olivier Balaÿ – Caroline Barrès – Églantine Bigot-Doll – Jean Louis Bouchard – Benoît Bret – Laurena Cazeaux – Marie-Paule Coassy – Benoît Contet – Gilles Desevedavy – Richard Didier – Valérie Disdier – Marie-Hélène Fabre – Guillaume Faburel – Sandra Fiori – Étienne Fradin – Christophe Gonnet – Pierre Gras – Arnaud Grignard – William Hayet – Yannick Hoffert – Kevin Jacquot – Karine Lapray – Hervé Lequay – Ali Limam – Théa Manola – Christian Marcot – Christophe Millet – Suzanne Monnot – Estelle Morlé – Florent Otello – Magali Paris – Oriane Pichod – Cécile Regnault – Pierre Rotival – Marcel Ruchon – Lucia Shimbo – Alexis Stremsdoerfer – William Vassal – Corine Védrine – Charlotte Vergely – Archibald Verney-Caron – Paul Vincent