Belle-Île se caractérise par l’océan, les paysages de pins, et les volets fermés. L’île subit l’attrait du littoral et sa déferlante de résidences secondaires. Elle rend inaccessibles les logements aux actifs. Le miroir quiberonnais, 17km et 45mn de traversée, a permis à certains habitants d’envisager une coopérative d’habitats au centre de Bangor, commune centrale et rurale. Par ailleurs, l’agriculture belliloise est en perte de vitesse, dépendante du continent. Il n’en reste aujourd’hui plus que 36 exploitations agricoles, pour 287 en 1963, posant la question de la vacance du bâti agricole, alors que la rétention foncière est très forte. Le projet propose le renouvellement d’une ancienne exploitation laitière, en ferme ouverte, au cœur du hameau de Parlevent. La ferme ouverte accueille de nouveaux agriculteurs, un projet de recherche sur le terroir bellilois, des espaces de travail et logements, des communs pour le village. La ferme est aussi pédagogique et festive, pour accueillir évènements, ventes, repas, en dehors de temps de travail. La gestion des déchets est une problématique importante pour les îles. En 2011, un groupe d’individus crée une ressourcerie d’objets. Au regard du volume de déchets traité par les acteurs de l’île et du dynamisme du marché de la construction à Belle-Île, la première pierre du projet propose la création d’une ressourcerie de matériaux de construction sur le site de la ressourcerie d’objets.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, MÉTROPOLES, TERRITOIRES HABITÉS
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Joan Casanelles
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Olivier Balaÿ – Stéphane Barriquand – Marc Bigarnet – Christophe Boyadjian – Joan Casanelles – Julie Cattant – Nune Chilingaryan – Benoît Crépet – Luna D’Emilio – Patrick Duguet – Jean-Pierre Durand – Guillaume Faburel – Pierre Gras – William Hayet – Jérôme Lafond – Vicente Mirallave – François Nowakowski – Flora Pescador – Didier Rebois – Arthur Rémy