Abandonnées il y a cent ans, les carrières souterraines de pierre de la colline Sainte-Juste, sont situées à la frontière de la Drôme et du Vaucluse. Quelques promeneurs s’y aventurent profitant ainsi de cette parenthèse minérale au cœur de cet environnement où la nature a maintenant repris ses droits. L’enjeu est de préserver le site et sa mémoire qu’elle soit géologique, historique ou industrielle par la projection d’un programme en adéquation avec l’ambiance et la typologie qui invoque le sacré dans ce lieu mystique. D’où le titre, Les pierres sauvages, en référence à l’ouvrage de Fernand Pouillon qui lui-même explore le chantier d’une abbaye construite en pierre par un moine bâtisseur à la fin de sa vie. Lieu de culte, lieu sacré où la pierre est l’élément constructif principal qui joue avec les pleins et les vides, avec l’ombre et la lumière. Les carrières, espaces insolites à très grande échelle, sont souvent vouées au recouvrement de par leur caractère industriel. Cependant la réutilisation de ces murs marqués par l’excavation de la molasse, pierre tendre, permet d’offrir au lieu un caractère mémoriel fort. Le parc propose différents espaces aux multiples résonances qui invitent le visiteur à suivre un parcours, celui des différentes étapes du deuil. Le cheminement accompagnera ainsi les familles dans leurs processions pour petit à petit les reconnecter à l’extérieur, à la nature, à la vie.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, HÉRITAGE ET DURABILITÉ
DIRECTEUR D'ÉTUDES
Benjamin Chavardés
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Philippe Allart – Françoise Blanc – Benjamin Chavardés – Luna D’Emilio – Philippe Dufieux – Kevin Jacquot – Savitri Jalais – Özlem Lamontre-Berk – Christian Marcot – Pierre Michel – Séverin Perreaut – Elisabeth Polzella – Pascal Rouaud – Nadine Roudil – Brigitte Sagnier-Minguet – François Tran – Vincent Veschambre