Revêtir l’habit de l’architecte porte sur la posture de l’architecte, dans une démarche de recherche autant que dans sa pratique du métier. Elle s’appuie sur trois expériences menées au cours du cursus de master - le mémoire d’initiation à la recherche, le projet de fin d’études et le stage recherche. Questionnant au travers de ce travail ma propre pratique de future architecte, je cherche à confronter ou à mettre en résonance, des éléments d’ordre pratique et théorique : des outils développés dans le cadre du stage recherche et des stratégies de conception privilégiées pour le projet de fin d’études d’une part ; des conclusions dégagées dans le mémoire d’initiation à la recherche, des lectures en sociologie et des retours d’expériences d’architectes fortement médiatisés d’autre part. La méthodologie retenue est celle de la sociologie spontanée, qui permet de prendre pour points de départ des représentations faussées pour ensuite en faire des représentations vraies au travers d’un travail d’enquête. Elle offre donc un triple regard sur la question de la posture de l’architecte, puisqu’elle “fait enquête” par l’intermédiaire des trois exercices précédemment cités. Ce questionnement initial se traduit alors sous la forme de thématiques propres à l’exercice du métier (sens / réception / récit / faire / interdisciplinarité), réinterrogeant ce que signifie la posture en architecture.