Par l’opportunité de cette mention, j’ai pu reconsidérer mon parcours et me rendre compte que la thématique des ressources avait jalonné mon cursus : d’abord lors de du rapport de fin de licence par le prisme des ressources matérielles (réemploi des matériaux, développement de filières locales) ; puis par les choix des ateliers de projet dont celui sur la “Biorégion urbaine”, concept développé par Alberto Magnaghi. Enfin, c’est en me saisissant de la spécificité des territoires ruraux et notamment de l’agriculture, pour le mémoire de fin d’étude, que j’ai remarqué que tant les ressources matérielles et culturelles qu’humaines étaient indispensables pour aider un métier ou un territoire en crise à se relever. Par l’investigation sur les alternatives au modèle productiviste dans l’agriculture, j’ai été nourri d’une dynamique d’acteurs qui tente de faire réseau pour construire un changement de modèle. Ceci m’a conforté dans le refus du système concurrentiel où l’image et les normes prévalent et où l’architecture est déconnectée de son contexte social. Ce que j’ai souhaité développer pour cette mention recherche, intimement liée à mon projet de fin d’études, est donc : sur quelles ressources les alternatives territoriales et architecturales reposent ? En poursuivant les rencontres fortuites et mon engagement avec l’association Terre de Liens, j’ai tenté de réunir un réseau d’acteurs autour de mon PFE dans le but d’illustrer toute la richesse qu’apportent les ressources humaines autour d’un projet mais aussi tous les liens qui peuvent être fédérés localement.
SÉLECTIONNÉE POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON