À l’issue du mémoire sur le contre-projet, et suite à l’étude des retombées d’une telle démarche, la possibilité d’intégrer cette réflexion à la pratique du projet est questionnée. Après avoir démontré l’intérêt de la remise en question du projet par autrui, au moyen d’un contre-projet, un processus de conception architecturale qui assimile cette nécessité de la critique est élaboré. Il s’agit de resituer le rôle de l’architecte dans la société. Plutôt que d’opérer des choix arbitraires, qui correspondent à son propre bon sens, à ses affinités personnelles, plutôt que de dérouler un projet suivant un processus linéaire et orienté, imaginer une méthode de projet qui repose sur des choix conscients, en imposant une première phase de non choix. Il s’agit alors de développer chaque idée, sans hiérarchie aucune, jusqu’au stade de projet. Ce n’est qu’une fois abouties, que les diverses propositions sont soumises à la critique, ce qui mènera finalement à la conception d’un projet final pluriel. Ce modèle théorique paraissant presque trop évident est mis à l’épreuve dans le cadre du stage recherche, couplé au PFE, en expérimentant une démarche participative autour de la revitalisation de l’église Saint-Nicolas de Givors.