Face à l’hyperurbanisation, les villes situées en périphérie de la métropole lyonnaise au niveau de la Vallée de la chimie doivent trouver des réponses au développement et à l’accélération des flux de mobilités. Pour pallier à ce phénomène, les villes sont amenées à se construire dans un temps très court en laissant au paysage naturel ses caractéristiques et en réfléchissant à la place de l’homme, à son échelle et à ses déplacements. C’est autour de ce questionnement central que le projet De la périphérie isolée à la métropole cohérente s’articule. Partant du constat que les points d’échanges multimodaux représentent des terrains d’expérimentations clefs pour la conception d’architectures capables de contrebalancer l’accélération des flux de déplacement, le projet prend racine dans le quartier de la gare de Saint-Fons, ville localisée à l’interface de la métropole et de la périphérie. La structure urbaine alors proposée répond à une désorganisation du tissu existant et se saisit des potentiels qu’il représente : la mobilité, l’identité et le paysage. La composition du plan et la structure du logement à deux facettes traduisent la composition urbaine. Les pièces de vie principales s’ouvrent généreusement sur le parc tandis que les autres espaces protègent l’intime du chaos de la ville.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Marc Bigarnet – Boris Bregman – Julie Cattant – Nune Chilingaryan – Philippe Dufieux – Federico Ferrari – Pierre Gras – Pierre Grosmond - William Hayet – Julien Lahaie – Vicente Mirallave – François Nowakowski – Flora Pescador – Boris Roueff – Dominique Vigier