Le domaine d’études de master Stratégies et pratiques architecturales avancées a pour ambition de positionner les étudiants face aux mutations contemporaines qui sollicitent la discipline de l’architecture. Pour en comprendre les enjeux et les modes d’action possibles, la formation repose sur l’acquisition d’un solide corpus de connaissances théoriques et projectuelles en phase avec l’actualité des disciplines convoquées. Pour atteindre cet objectif, le domaine d’études met en avant une pédagogie qui s’appuie avant tout sur des enseignements prospectifs : théories architecturales et urbaines contemporaines ; nouveaux paradigmes des sciences humaines et sociales ; innovations dans les sciences du numérique et dans les technologies de la construction ; nouveaux modes de gouvernance et de développement des territoires, avancés dans les disciplines du paysage et des sciences de la nature ; actualités du champ de l’art.
Organisés sur trois semestres, les ateliers proposent aux étudiants des thématiques de recherche qui associent l’échelle du grand territoire à celles des différentes formes que peut prendre une architecture qui s’inscrit dans un contexte culturel, économique et social spécifique. Les unités d’enseignement sont composées de cours de projet, de cours associés (théorie architecturale et urbaine, modélisation numérique), de workshops (Grands Ateliers, workshops d’architecture avec des universités étrangères) et des séminaires avec des théoriciens et architectes invités.
Le master 1 “Outils et expériences” propose un semestre exploratoire où les étudiants approchent la pluralité des processus projectuels en architecture. De la question des processus non-linéaires jusqu’aux logiques de fabrication de l’architecture mettant en oeuvre des technologies avancées, l’ensemble des temps et des outils de conception du projet sera abordé dans les enseignements. Après avoir proposé en master 1 une ouverture sur le paysage actuel des processus de projet, le master 2 “Recherches et postures” propose un travail de recherche (au premier semestre) sur un territoire européen en mutation. L’étudiant élabore une posture personnelle qui s’inscrit dans la production d’un mémoire (au second semestre) sur la réalisation d’un projet de fin d’études dont il choisit les orientations avec le corps enseignant. Une orientation européenne des problématiques architecturales sera privilégiée afin de mettre en perspective les différents modes de pensées et d’actions inhérents aux cultures étrangères.
Enfin, le domaine d’études de master met en avant les différents partenariats : les laboratoires MAP-Aria, GERPHAU-LAVUE, les filières doctorales et universitaires européennes ou les structures professionnelles telles que Lyon Confluence, l’agence d’urbanisme de l’aire métropolitaine lyonnaise.
Christophe Boyadjian est architecte, enseignant au sein du champ disciplinaire Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine. Pierre Gras est historien, enseignant au sein du champ disciplinaire Villes et territoires, chercheur au laboratoire EVS-LAURE UMR CNRS 5600.
Marc Bigarnet – Boris Bregman – Nune Chilingaryan – Pierre Gras – Boris Roueff
Marc Bigarnet – Boris Bregman – Julie Cattant – Nune Chilingaryan – Philippe Dufieux – Federico Ferrari – Pierre Gras – Pierre Grosmond - William Hayet – Julien Lahaie – Vicente Mirallave – François Nowakowski – Flora Pescador – Boris Roueff – Dominique Vigier
La Vallée de la chimie cristallise les enjeux contemporains de la métropole de Lyon. Ce territoire n’est pas homogène, il s’enrichit de sa diversité sociale et culturelle, par ses origines et par les différences entre les projets de vie. La mixité des paysages, des modèles économiques et des usages dépasse ainsi les périmètres de sécurité, d’inondabilité et de zonage. Elle devient un caractère “archéologique” du territoire. La démarche menée dans le domaine d’études de master propose les bases d’une réflexion théorique, stratégique et sensible. À partir d’explorations communes et de l’étude territoriale menée par l’agence OMA en 2015, les étudiants ont investi des situations de projet singulières, interrogeant le “déjà là” et les conditions de sa transformation à différentes échelles.