Le projet urbain mené en groupe a permis de déterminer, par l’analyse des lanières, des unités d’ambiance sur le territoire de Saint-Jean. Le quartier s’est alors vu repositionné en une limite épaisse entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, et sa position d’entre-deux redéfinie. Le projet individuel Lanière et mitoyennetés vise à projeter l’architecture et l’urbain sur une lanière entière pour la rendre cohérente et lisible par les habitants. La lanière développée est largement occupée par des jardins communaux, et par une forme urbaine existante majeure : une double rangée de maisons mitoyennes traversant complètement de nord en sud la lanière. Cette forme est réinterprétée dans toute la lanière afin que les extrémités des rangées viennent façonner les axes est-ouest qui structurent la lanière. Le travail sur la mitoyenneté est transposé dans toutes les échelles (entre logements, rangées, îlots, communes etc.) et est utilisé comme un support de conception de la ville capable de maîtriser paradoxalement les mises à distances et les contiguïtés. Celles-ci génèrent des modes de vie aux espaces partagés, où chaque logement appartient à un îlot dont le coeur est l’espace privilégié de ces nouvelles urbanités.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Marc Bigarnet – Christophe Boyadjian – Joan Casanelles – Benoît Crépet – Philippe Dufieux – Chantal Dugave – Patrick Duguet - Jean-Pierre Durand – Pierre Gras – Vicente Mirallave – François Nowakowski – Flora Pescador – Boris Roueff