La vie est faite de telle manière que nous empruntons des chemins sans pour autant savoir comment ils nous changeront. Désormais diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon, je peux dire avec du recul que le temps passé en son sein a été l’un de ces chemins au long duquel j’ai changé, mûri et appris à regarder notre monde et l’espace d’une toute autre manière. Sur ce chemin, sans savoir initialement ce que j’y cherchais, j’y ai trouvé trouver une passion et une vocation : l’architecture.
Pourtant le choix des études en architecture n’était pas évident. C’est après un cursus secondaire au lycée français Alphonse de Lamartine de la capitale bulgare, que mon choix s’est dessiné et que mon envie d’étudier en France, pays d’une extrême richesse patrimoniale et architecturale, s’est confirmée. J’ai alors intégré l’ENSAL et me suis très vite rendue compte que ma place était à cet endroit. Au fil de mes études, j’ai développé un vif intérêt pour la théorie et la culture architecturale. L’année de mobilité passée à Prague m’a ouvert d’autres horizons et m’a permis de renforcer mon goût pour la recherche appliquée à l’architecture. Un stage de deux mois effectué à Prague au sein d’une agence d’architecture et d’urbanisme m’a ouvert sur la discipline de l’urbanisme. Depuis, l’importance de la bonne conception des espaces publics et de leurs possibles transformations est devenu un questionnement essentiel. C’est certainement influencée par cette expérience que je me suis orientée vers le domaine d’études de master Architecture, villes et périphérie pour ma dernière année d’études à Lyon. Pendant une année, j’ai travaillé sur le site de Saint-Jean à Villeurbanne et ai traité de multiples questions et échelles en relation avec ce site.
À cette occasion, je tiens à remercier pour leurs idées et propositions mes collègues Mélissandre Viffray et David Dechavanne avec qui j’ai travaillé sur le projet urbain. Ce travail en groupe nous a permis de confronter nos points de vue autour de diverses questions du domaine de l’architecture ou de l’urbanisme. C’est cette relation entre les différentes échelles que je cherchais à mettre en place dans mon projet de fin d’études. Ma volonté était de proposer une cohérence suivant les principes du projet urbain jusqu’à la forme architecturale tout en traitant des questions qui concernent le site du projet et qui sont en même temps d’actualité.
Je tiens finalement à remercier le jury du Prix de la jeune architecture de la Ville de Lyon pour la reconnaissance de mon travail. Ce prix a pour moi beaucoup de sens, il me conforte autant dans mes idées que dans mes compétences. Il ponctue la fin d’un parcours commencé à l’ENSAL et le début d’un autre que je continuerai à suivre, en espérant y trouver de plus en plus d’épanouissement.