Très présents à Bartenheim, les lotissements sont généralement considérés comme étant des sous-produits du développement des territoires ; ils sont décriés pour leur immuabilité, leur manque d'urbanité et leur occupation extensive des sols. Il s'agit ici de dépasser la posture de “morale urbaine” en considérant que leur existence et leur étendue foncière ont le potentiel de faire évoluer la ville. L'architecture se doit alors de proposer des perspectives d'évolution à ces modèles d'habitat bien spécifiques afin de leur donner une nouvelle urbanité, au-delà des fantasmes collectifs. Mutation pavillonnaire, pensé comme un processus progressif intervenant parcelle par parcelle, refuse l'expropriation forcée qui impliquerait d'aller à l'encontre des habitants du quartier. Est convoquée ainsi une architecture qui, tout en densifiant un tissu existant, transpose des valeurs d'habiter du tissu pavillonnaire, rendu accessible à une pluralité de types de ménages. C'est dans la relecture des questions de limite, de clôture et de recherche d'un espace d'intimité, que le projet vient puiser son expression.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES
SÉLECTIONNÉ POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Boris Bregman - Joan Casanelles - Benoît Crépet - Philippe Dufieux - François Fleury - Oscar Gential - Pierre Gras - Vicente Mirallave - Flora Pescador - Thibaut Pierron - Boris Roueff - Stéphane Vera - Christophe Widerski