Le site de la raffinerie de Feyzin présente, en raison d'un risque industriel contraignant et pesant, de lourdes séquelles tant au niveau de l'emploi que de la qualité de vie. Alors que la reconversion de ce site est annoncée, la Ville de Feyzin se pose la question de son identité. Impermanences interroge l'histoire de ce site, aux qualités paysagères fortes, baigné dans l'univers du bord de route et de ses mythes, tout en assumant le caractère post-industriel de la ville. Le projet tend alors à établir une relation, une mise en tension entre l'existant, c'est-à-dire l'autoroute et ses aspérités, et la raffinerie, dans une forme d'apologie ou de continuité. Le projet cherche à rendre flexible le plan et le programme par la création d'une offre habitée évolutive au sein d'une architecture revisitant l'histoire industrielle par son langage, son esthétique et sa relation à la raffinerie de Feyzin. L'hôtel métropolitain constitue un support de narrativité sur un territoire dont la lecture et l'épaisseur historique sont complexes.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES
LAURÉAT 2015 DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Boris Bregman - Joan Casanelles - Benoît Crépet - Philippe Dufieux - François Fleury - Oscar Gential - Pierre Gras - Vicente Mirallave - Flora Pescador - Thibaut Pierron - Boris Roueff - Stéphane Vera - Christophe Widerski