Habiter ici, vivre ici et ailleurs s'articule autour de deux questions majeures convoquant chacune une échelle différente. La première, “Habiter ici” interroge les manières d'habiter au 19e siècle en tentant d'offrir des espaces propices à l'installation de nouveaux nomades, caractérisés à la fois par une très grande mobilité à toutes les échelles, mais aussi par le besoin d'avoir un chez soi. L'appropriation de cet espace passe par la flexibilité qui permet de répondre à de nombreux usages en imaginant une forte variation du devenir de chaque pièce. “Vivre ici et ailleurs” est le constat que l'immeuble ne constitue pas uniquement un empilement de logements mais un projet vécu chaque jour, en lien avec des structures aussi diverses que la métropole lyonnaise via le train ou le cœur de Feyzin-le-Bas. Le projet profite des imaginaires induits par son site : le “bruit rose” du train convoque les rêves de voyage avant même d'être perçu comme une nuisance. Conçu en lieu et place d'un délaissé ferroviaire, ce projet tente d'apporter une manière de densifier la ville en mobilisant ses interstices.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉE
MENTION RECHERCHE
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Boris Bregman - Joan Casanelles - Benoît Crépet - Philippe Dufieux - François Fleury - Oscar Gential - Pierre Gras - Vicente Mirallave - Flora Pescador - Thibaut Pierron - Boris Roueff - Stéphane Vera - Christophe Widerski