L'attitude de conquête, développée en ville jusqu'alors, n'est plus envisageable pour l'avenir de la planète. C'est une posture intermédiaire, celle de la négociation avec les milieux vivants, qui est développée à travers le projet de reconversion du port Édouard Herriot à l'horizon 2100. C'est la notion d'“inter-paysage” qui est privilégiée : un système ouvert et évolutif qui se nourrit des paysages environnants, passés et actuels. Il s'agit de reconnecter le paysage autonome du port à son environnement par de nouvelles formes urbaines, notamment grâce aux “éponges” qui font cohabiter les besoins des hommes et ceux du fleuve. Ces substances poreuses, traversées par les flux et fluides de la ville et de l'environnement naturel, offrent de grands espaces ouverts de parcs qui favorisent la résilience des bords d'eau devenant inondables et permettant une urbanisation douce. Les bâtis sont orientés en fonction du paysage et les éponges se retrouvent à l'échelle du logement grâce à un espace poreux, nommé “micro-inter-paysage”, qui fait le lien entre l'espace paisible des chambres et les pièces de vie de la cuisine et du séjour. La décomposition du logement en modules permet une grande flexibilité en fonction de l'évolution de la famille.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Olivier Balaÿ - Joan Casanelles - Benoît Crépet - Philippe Dufieux - Jean-Pierre Durand - Thomas Nouailler - François Nowakowski - Flora Pescador - Vicente Mirallave