Les darses étant l'élément prédominant et identitaire du port, c'est autour de celles-ci que s'articule le projet. Travailler sur un site portuaire pose la question du rapport entre l'homme, l'architecture et cet élément naturel privilégié qu'est l'eau. Comment saisir l'opportunité de renouer un dialogue entre la ville et l'eau ? L'architecture peut être l'interface qui permet cette interaction. Ainsi le projet se concentre sur la privatisation du quai et l'articulation entre une séquence d'espaces du privé au public. Chaque typologie d'espaces défini un rapport à l'eau qui lui est propre. Il s'agit de mettre en place une architecture qui permette à la sphère privée d'enrichir l'espace public tout en conservant l'intimité de l'habiter au quotidien. C'est par ces jeux de porosité, de perception voire d'interaction, que l'eau devient l'élément identitaire de chaque lieu. Elle peut ainsi être contemplée aussi bien de la sphère privée que de l'espace public. Ces différents statuts d'espaces cohabitent alors autour d'une architecture qui s'exprime avec un langage renvoyant à l'imaginaire portuaire.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Olivier Balaÿ - Joan Casanelles - Benoît Crépet - Philippe Dufieux - Jean-Pierre Durand - Thomas Nouailler - François Nowakowski - Flora Pescador - Vicente Mirallave