Le but de ce projet urbain à (très) long terme est de chercher à définir, plus qu'une forme finale, comment le site peut évoluer. Cela passe par une distinction des invariants (les places, les rues principales…) et par la décision d'offrir au site des outils pour son évolution. Il s'agit de rendre le site autonome et modulable, afin qu'il réponde à différents besoins à travers le temps. Ces volontés ont amené à mettre en relation Remédiation urbaine avec le concept de l'impression 3D et les opportunités qu'elle propose. Plus que la technologie en elle-même, c'est le mode de pensée applicable à toutes les échelles qui est intéressant. En effet, ce nouveau mode de production trouve une pertinence certaine dans sa mise en application à la conception urbaine : le consommateur devient producteur, la production et la fabrication peuvent se faire sur le site. Le double numérique permet une gestion et une réparation des objets et bâtiments mettant fin à l'obsolescence. Les matériaux existants deviennent des ressources et peuvent être réutilisés, recyclés ou reconvertis. Le site devient donc évolutif au gré des besoins et des contraintes. Si certains éléments sont définis et invariants dès le début de la transformation du port, d'autres sont libres d'évoluer.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES
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Julie Blein
Antoine Chamiot
Cyril De Lansalut
Delphine Fevre