Le projet urbain s'inscrit dans une logique de mise en valeur d'un patrimoine industriel existant qui servira d'amorce urbaine. Ce patrimoine, constitué du réseau ferroviaire desservant l'ensemble du site, et de certains édifices (conservés pour leur prégnance et leur grande visibilité en tout point du site), forme dès lors un “paysage zéro”. Le déploiement d'une trame régulière orientée par les différentes darses et la répartition régulière d'espaces publics permettent la mise en place d'une seconde strate urbaine. Dans un souci d'homogénéisation du projet, la trame urbaine est découpée par le paysage zéro afin de générer une variété d'espaces et d'identités urbaines. De plus, le découpage de ce paysage lui permet de garder sa fonction de guide et est générateur du projet, de la grande à la petite échelle. Le projet se retrouve ainsi irrigué, tant par le parcours de l'ancien réseau ferré que par les espaces de quais qui se dégagent. L'architecture n'est plus génératrice du projet urbain, mais bien une composante de celui-ci, proposant une forte interconnexion avec l'espace public.
FORMATION INITIALE DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES
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Josselin Cabaret
Mathieu Choquet
Lucas Guyon