À Saint-Louis-la-Chaussée, commune française de l'agglomération bâloise, le Rhin et ses crues historiques ont laissé une trace dans la topographie du site. Le talus rhénan qui constitue un relief allant de 15 à 20 mètres de haut est devenu un paysage identitaire du site. Sa pente ne permet pas d'accueillir des constructions et empêche l'exploitation agricole du territoire. Le talus rhénan surnommé “arc boisé” est donc resté à l'état sauvage et fait figure de vestige de l'ancien lit du Rhin. Il devient ainsi un axe d'accroche dans le choix pour l'implantation d'habitations et offre la possibilité d'un mode d'habiter le territoire en harmonie avec le site. À l'inverse du bâti pavillonnaire, sorte d'habitat générique, l'habiter est ici pensé dans son contexte paysager. Le projet de logement recherche une forme d'habitat idéal qui correspond à l'imaginaire de la vie en campagne. Habiter le talus rhénan fait alors appel à l'archétype de la cabane, première manière d'habiter un environnement naturel. Elle constitue un modèle hétérotopique, souvent abri de fortune, dans lequel on rêve de se retirer quelque temps.
FORMATION INITIALE
DOMAINES D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES (SPAA) –
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Christophe Boyadjian | Boris Bregman | Sylvaine Bulle | Benoît Crépet | Philippe Dufieux | Chantal Dugave | Oscar Gential | Pierre Gras | Vicente Mirallave | Flora Pescador | Vincent Veschambre | Christophe Widerski