Une analyse paysagère conduit à envisager La Mulatière comme une continuité de la Vallée de la chimie et dénonce l'enclavement de ce territoire. D'après les opérations déjà engagées par le Grand Lyon, la stratégie adoptée consiste en un phasage qui permet la création de porosités de la périphérie au fleuve. Le caractère industriel est identifié comme étant le point fort du site : lié à la Vallée de la chimie, c'est un pôle économique et une source importante d'activités pour Lyon. Il est donc pertinent d'utiliser cet atout comme moteur de requalification urbaine afin de générer de la mixité sociale. La volonté est donc de travailler sur la cohésion entre industries et logements en utilisant le végétal comme liant social et urbain. Par des recherches sur le “vert”, son utilisation, sa valorisation et sa transformation, le projet urbain fait la proposition d'une périphérie alternative.