Traces et strates prend pour site le parc archéologique de Fourvière et sa topographie. Il forme un théâtre naturel où différentes strates historiques se superposent : époque romaine, 19e siècle, ruines reconstituées dans les années 40, ainsi que le musée gallo-romain. Il est intéressant de voir comment la réponse à un programme peut traduire une certaine ambivalence entre la topographie et l'histoire d'un lieu. Le programme se veut tel un prolongement, comme l'évolution de l'histoire et de l'architecture du site. En partie haute, la nouvelle entrée du musée forme une émergence et comprend une extension muséale pour les expositions temporaires, et une autre davantage scientifique, réservée aux laboratoires de recherche. La partie basse devient l'entrée de site et accueille les ateliers et réserves. Ces deux entités, haute et basse, fonctionnent comme des socles et viennent géométriser les lieux dans le respect du paysage. Le socle qui marque l'entrée du site est en pierres calcaires massives et de fortes dimensions. Il s'agit, par ce choix, de marquer le caractère immuable du paysage mais aussi l'impact de l'homme sur un site. C'est ensuite l'histoire, à travers les traces qu'elle laisse, qui sculptera ces socles. En opposition, la nouvelle entrée du musée est traitée de manière plus singulière et marque temporellement l'intervention.
FORMATION INITIALE
ARCHITECTURE, FORMES, TRANSFORMATIONS (AFT) –
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Bernard Duprat | Benjamin Chavardès | Özlem Lamontre-Berk | Christian Marcot | Rémy Mouterde | Brigitte Sagnier-Minguet | Hugues Savay-Guerraz François Tran | Daniel Treiber | Vincent Veschambre