L'urbanisme diffus actuel isole l'habitat et ses habitants. En se mettant à l'écart les uns des autres, ils ont fait émerger un paysage et une culture de l'isolement. L'architecture, au lieu de révéler le territoire sur lequel elle est implantée, a consommé les terres qu'elle devait contempler. Ce nouveau bâtiment de grande dimension redéfinit les limites de l'urbanisme diffus. L'ensemble du dispositif a vocation à s'extraire du contexte proche en privilégiant une relation avec le paysage lointain et singulier qu'offrent la ville de Genève, le massif des Alpes et celui du Salève. Le projet s'articule autour d'un grand principe qui différencie ce qui relève de l'ordre de l'appropriation des sols et ce qui est de l'ordre de l'habiter. En d'autres termes, le premier élément qui évoque un ouvrage d'art, délimite les parties, redéfinit la géographie des sols et dessine les espaces de circulations et de stationnements automobiles. Il prépare ainsi le relief à recevoir ce qui va venir domestiquer ces éléments massifs afin de leur donner une échelle habitable.
FORMATION INITIALE
DOMAINES D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES (SPAA) –
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Marc Bigarnet | Christophe Boyadjian | Boris Bregman | Rainier Hoddé | Jean-Yves Quay | Clément Vergély