Le territoire est aujourd'hui parsemé d'îles qui ne regardent que Genève. De cette hiérarchie, un réseau ultra-performant s'est développé depuis le noyau historique vers ces insularités. Lentement, une migration s'est effectuée le long de ce réseau et la notion de centralité a perdu son sens. Désireux de ne pas vivre dans une nappe, les habitants migrants viennent désormais chercher des repères dans un paysage qu'ils estiment plus qualitatif. Nous avons mis en exergue la nécessité de porter un regard plus hédoniste sur le mode d'habiter que celui qui se résumerait à répondre seulement à une densité imposée de manière quantitative. Il est nécessaire de considérer le rapport intime qu'entretient l'individu avec le territoire qu'il pratique quotidiennement pour ne pas caricaturer la réponse formulée. Nous avons d'abord cherché à révéler des éléments paysagers marquant la conscience collective par un travail morphologique. Ensuite, dans un détachement de la typologie initiale des bâtiments, nous avons questionné la notion d'épaisseur dans le logement par un travail basé sur la relation intérieur / extérieur.
FORMATION INITIALE
DOMAINES D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES (SPAA) –
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Emmanuelle Andreani | Marc Baraness | Christophe Boyadjian | Sylvaine Bulle | Patrice Ceccarini | Abdelkader Damani | Yannick Hoffert | Hervé Lequay | Steven Melemis | Walter Piccoli | Marc Verdier | Christophe Widerski