Les friches industrielles sont des traces du passé qui méritent d'être conservées, dans un souci de mémoire. Elles posent la question de la mémoire en architecture, mémoire de formes, mémoire de matériaux. Le site de ce projet est une friche industrielle de 12 hectares près de la gare de Givors. La volonté principale était d'adopter une démarche qui prenne en compte le passé, l'identité du lieu : trouver un juste milieu entre la tabula rasa et la muséification du site. Pour cela, une analyse de la région et de l'identité de ce lieu a été faite. Ce qu'il en est ressorti est le fait que l'agriculture était encore très présente dans cette région mais qu'il y avait un énorme clivage entre la vallée industrielle et les collines agricoles. L'ambition de ce projet est de venir travailler et aérer la nappe industrielle en venant y faire pénétrer de nouvelles circulations, et y instaurer un programme agricole. Cela détermine quels édifices sont à conserver, et lesquels sont détruits. Un programme varié de logements, bureaux, et activités agricoles vient ensuite investir les édifices conservés, en se réappropriant leur structure et leurs matériaux.
FORMATION INITIALE
DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Christophe Widerski, Sylvaine Bulle, Steven Melemis, Julien Choppin, Rainier Hoddé, William Hayet, Hervé Lequay, Marc Dauber, Philippe Liveneau Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David