D'après l'agence d'urbanisme de Lyon, au coeur de l'aire métropolitaine Lyon / Saint-Étienne, il faudrait mettre sur le marché entre 320 000 et 410 000 logements neufs d'ici 2030. La population tend à se diriger vers les lotissements du suburbain et on observe un récent refus de la ville et des valeurs véhiculées par l'urbanisme classique. La ville est perçue comme sale, polluée, sur-peuplée, congestionnée, stressante, instable et dangereuse. Certains cherchent à s'en éloigner au profit d'un quotidien plus tranquille, calme et contrôlé, associé aux espaces ruraux. Au regard de la crise du pétrole de l'été 2008, du temps passé dans les transports, d'une population vieillissante avec les enfants du baby-boom qui ont 45-65 ans et de l'inflation arrivante suite aux révolutions du monde arabe et des incidents au Japon, on arrive facilement au consensus que si la population part à la campagne c'est aussi que la ville repousse. Que s'est-il passé pour que cette la ville censée apporter de quoi se loger, se nourrir, se soigner, se divertir, soit aujourd'hui rejetée si vivement ? Mon projet développe l'hypothèse que le lieu pour la vie publique est aujourd'hui inadapté et que la ville de demain doit passer par le travail des espaces publics.
FORMATION INITIALE
DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Christophe Widerski, Sylvaine Bulle, Steven Melemis, Julien Choppin, Rainier Hoddé, William Hayet, Hervé Lequay, Marc Dauber, Philippe Liveneau Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David