Durant la Biennale d'art contemporain de Lyon, le Kiosque agence des temporalités superposées, des événements culturels de natures différentes et la rencontre de populations variées ; il doit produire l'altérité. Il émerge assez tôt pour susciter la curiosité et l'intérêt pour un événement à venir, il est une rumeur urbaine. Il rend visible l'événement pour les touristes culturels et les habitants de la métropole. Dramatiquement aligné sur la rue, il est le seul alentour à adopter cette posture avenante. Il est un accès, un lieu de passage autant que de manifestations ; on le traverse, on y fait halte, on l'investit. Il veut être aisément accaparé, détourné et usé, c'est un lieu capable, il offre le strict nécessaire, ou plutôt l'essentiel : le regroupement dans un lieu couvert d'un grand nombre d'individus. Il évoque une neutralité spécifique, un déjà-vu dérangeant, familier et inédit. Encombré de prime abord, il est poreux à l'extrême, et offre une multitude de cheminements à travers la rythmique de l'échafaudage et le balancement aléatoire des sièges suspendus.
FORMATION INITIALE
DOMAINE D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES–
COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES
Christophe Widerski, Sylvaine Bulle, Steven Melemis, Julien Choppin, Rainier Hoddé, William Hayet, Hervé Lequay, Marc Dauber, Philippe Liveneau Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David